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Infrawind & Metacloud, Evariste Richer : 1% artistique – Institut Mines Télécome (Palaiseau)

Infrawind & Metacloud
1 % artistique – Institut Mines Télécom (Palaiseau)

Evariste Richer (Œuvre)
Alexis Bertrand (Scénographie)

INFRAWIND & METACLOUD relève d’un langage double. « Poétique », il vient sublimer le projet des architectes du bâtiment de l’Institut Mines-Télécom à Palaiseau. « Météorologique », il dessine une carte d’accueil et d’orientation vers les espaces de convivialité. La carte météorologique d’INFRAWIND & METACLOUD, inspirée des motifs du nuage, de la rose des vents et de la barbule, se déploie sur l’ensemble des 55 000 m2 du bâtiment. Une gamme de mobilier « Barbules » (tables, bancs, tabourets) se répartit dans les espaces de convivialité. Une série de plaques émaillées, de différents formats, prend place dans le bâtiment : 6 nuages monumentaux dans l’atrium, 6 roses des vents et 176 plaques d’orientation géodésiques.

Lifetime, Christian Boltanski : Musée national d’Art, Osaka

Lifetime

Christian Boltanski (né en 1944) est l’un des plus grands artistes contemporains français. Après avoir d’abord tourné des courts métrages à la fin des années 60, Boltanski s’est tourné vers la photographie dans les années 70. En raison de son intérêt pour le développement de l’histoire humaine et de l’anthropologie culturelle, Boltanski a attiré l’attention sur un grand nombre d’œuvres dans lesquelles il a combiné des objets du quotidien comme des boîtes de biscuits avec des photographies et des documents pour créer des liens avec ses propres souvenirs ainsi que ceux des autres. Dans les années 80, Boltanski a commencé à produire des installations qui utilisaient la lumière, y compris la série Monument (depuis 1985). Ces structures en forme d’autel, réalisées à partir de portraits photographiques d’enfants et d’ampoules, abordent des thèmes religieux. C’est ainsi qu’ont vu le jour des œuvres telles que Altar to the Chases High School (1987), un autel composé de photos de visages d’élèves juifs inscrits dans un lycée de Vienne en 1931 et éclairés par des ampoules électriques. Cette technique d’exposition d’une collection de portraits évoque des images de génocide, en particulier le massacre de millions de Juifs dans l’Allemagne nazie, ce qui a suscité une grande controverse. Pour Boltanski, dont le père était juif, l’Holocauste a une signification profondément personnelle. Dans des œuvres comme Personnes (2010), composée d’innombrables vêtements empilés dans le vaste Grand Palais à Paris, Boltanski a utilisé diverses méthodes pour aborder des thèmes comme l’histoire, la mémoire, la mort, l’absence.

Après avoir été invité à participer à des expositions internationales d’art contemporain telles que Documenta (Kassel, Allemagne) et la Biennale de Venise dans les années 70, le champ d’activité de Boltanski s’est étendu à de nombreux pays à travers le monde. Après sa première exposition personnelle japonaise à ICA, Nagoya et Art Tower Mito en 1990 et 1991, Boltanski a activement exposé son travail dans le pays lors d’événements tels que la Triennale d’art Echigo-Tsumari et le Setouchi International Art Festival. En 2016, il a tenu une exposition personnelle au Tokyo Metropolitan Teien Art Museum.

Cette exposition, organisée conjointement par le National Museum of Art d’Osaka, le National Art Center de Tokyo et le Nagasaki Prefectural Art Museum, est la première rétrospective grandeur nature de la carrière de Boltanski à être présentée au Japon, depuis les premières œuvres de l’artiste jusqu’à ses plus récentes œuvres. Tout en jetant un regard rétrospectif sur les efforts de Boltanski depuis les années 70 jusqu’à nos jours, la rétrospective est basée sur l’idée de l’artiste de créer une installation pour un espace – ou il suggère de « présenter une exposition comme une œuvre d’art unique ». L’exposition servira d’introduction au magnifique monde de l’art de Boltanski, qu’il a commencé à créer il y a plus de 50 ans et qu’il continue à créer aujourd’hui.

Faire son Temps, Christian Boltanski : Centre Pompidou, Paris

Faire son Temps

En quelque cinquante œuvres rythmant le parcours de Christian Boltanski, cette ample traversée de l’œuvre d’une des plus grandes figures de la création de notre temps permet d’en mesurer l’ampleur et l’ambition marquées par son histoire personnelle et un demi-siècle de méditations sur la fonction et la parole de l’artiste dans nos sociétés.

Trente-cinq années se sont écoulées depuis la première exposition de Christian Boltanski au Centre Pompidou. Trente-cinq années qui ont vu l’œuvre se métamorphoser au cours des années 1980, lorsque l’artiste, délaissant le goût des archives et des inventaires qui l’avaient fait connaître comme l’une des figures majeures d’un art de la mémoire, commença de développer en de vastes installations et dispositifs, une œuvre en forme de leçons de ténèbres et de méditation sur la mort.
De ce passage entre « petites formes » et « grandes formes », « Faire son temps » veut ici rendre compte. Conçue par Boltanski lui-même comme une vaste déambulation au cœur de son œuvre, l’exposition se veut moins une rétrospective qu’une suite de séquences marquant les étapes et les métamorphoses de son propos. Ainsi des premières salles qui rappellent comment Boltanski, en autodidacte, conçut ses pièces fondatrices, à partir d’une réflexion sur la photographie et toutes formes de bricolage et reconstitutions touchant à l’enfance et au passé de tout être humain. Ainsi des installations fragiles composant des Théâtres d’ombres teintés de merveilleux et d’un attachement qui ne se démentira plus pour les arts de la scène. Ainsi des vastes environnements aux lumières chancelantes offrant à découvrir dans la pénombre de salles éclairées par les œuvres elles-mêmes, une réflexion en forme de recueillement sur la disparition dans l’anonymat comme sur les traces les plus fugaces qui soient.
Car, archéologue de sa propre histoire comme de celle de tout un chacun, Boltanski s’est au fil d’un demi-siècle de créations, métamorphosé en « mythologue ». Du récit de l’enfance à celui des contes et légendes qu’il découvre et réinvente aujourd’hui jusqu’au bout du monde, Boltanski a cherché à se défaire de lui-même pour se confondre à l’histoire des hommes. Vaste entreprise s’il en est, qui le conduit toujours plus loin, à la recherche non pas du temps perdu mais de terres inconnues, riches de récits qui se perdent dans la nuit des temps.
Christian Boltanski ne part plus désormais sur les seules traces réelles et fictives de sa propre vie. Il ne se décrit plus, pas plus qu’il ne cherche à faire l’inventaire ou le portrait d’un être en particulier. « Écrire, dit magnifiquement Maurice Blanchot, c’est se livrer au risque de l’absence de temps où règne le recommencement éternel. C’est passer du Je au Il, de sorte que ce qui m’arrive n’arrive à personne, est anonyme par le fait que cela me concerne, se répète dans un éparpillement éternel. »

Pour concevoir ce parcours mêlant toutes les formes et supports qui font son esthétique et font de l’exposition elle-même une œuvre en soi, Christian Boltanski aura voulu réunir certaines des pièces les plus emblématiques de son histoire : des Vitrines de références à L’Album de la famille D, des Habits de François C aux Reliquaires, des Théâtres d’ombres aux Monuments, des Réserves aux Tombeaux, du Cœur battant de Teshima aux âmes des morts d’Animitas, des Autels aux fantômes de Misterios, le parcours propose un « passé recomposé » dans lequel on ne pourra que songer en écho au beau texte d’Arlette Farge, sensible aux « vies fragiles » qui, dans Le Goût de l’archive, publié en 1989 avertit: « On ne ressuscite pas les vies échouées en archive. Ce n’est pas une raison pour les faire mourir une deuxième fois. L’espace est étroit pour élaborer un récit qui ne les annule ni ne les dissolve, qui les garde disponibles à ce qu’un jour, et ailleurs, une autre narration soit faite de leur énigmatique présence. »

C’est de cet « espace » que traite l’œuvre de Christian Boltanski. Ici, on comprend que le temps, sous tous ses aspects et les formes qu’il revêt, est son compère. « Départ » et « Arrivée », telles deux enseignes de gare ou d’une fête foraine fatiguée, interpellent le visiteur à l’entrée et à la sortie des méandres de l’exposition, lui rappelant sans doute que l’œuvre aide à permettre le voyage et oublier la destination. Dans cet intervalle, on suggérera ici qu’il appartient à chaque visiteur de savoir prendre et « faire son temps ».

Bernard Blistène, directeur du musée national d’art moderne, Centre Pompidou
Commissaire de l’exposition
In Code couleur n°35, septembre-décembre 2019, p. 20-23

Lifetime, Christian Boltanski : The National Art Center of Tokyo

Lifetime

Cette exposition est l’une des plus grandes rétrospectives jamais organisées au Japon de l’œuvre de Christian Boltanski, l’un des artistes contemporains les plus en vue, et rassemble des œuvres de toute sa carrière. Après avoir réalisé des courts métrages à la fin des années 1960, Boltanski a beaucoup travaillé avec la photographie dans les années 1970, attirant l’attention sur ses propres souvenirs et sur ceux des autres. Dans les années 1980, Boltanski a commencé à produire des installations utilisant la lumière et explorant des thèmes religieux, ce qui lui a valu une renommée internationale. Depuis lors, il a continué à produire et à exposer dans le monde entier des œuvres sur les thèmes de l’histoire, de la mémoire et des vestiges de l’existence humaine. Cette rétrospective a été conçue par Boltanski, qui s’est décrit lui-même comme  » un artiste de l’espace « , comme une installation pour ce lieu spécifique, tout en jetant un regard sur les divers efforts qu’il a déployés au cours des 50 dernières années.

Un Eté au Havre, 2019

Un Été Au Havre – 29 Juin – 22 Septembre 2019 – Le Havre

Sous la direction artistique confiée à Jean Blaise de grands artistes sont invités à réinterpréter Le Havre. Ceux qui ont pris part à la première édition de Un Été Au Havre ont tous, dès leurs premiers pas sur le sol havrais, imaginé produire des œuvres de très, très grand format. Certainement à la mesure de la ville, en tout cas à la hauteur de ce qu’elle leur a inspiré, des sensations qu’elle a réveillées ou provoquées… En 2019, Un Été Au Havre revient dans un format stabilisé : Jean Blaise invite de grands artistes à provoquer l’architecture, à transformer la ville en un énorme plateau de jeu, à exprimer leur art dans l’espace public. Dix nouvelles œuvres et installations enrichissent la collection existante.

Avec Stephan Balkenhol, Antoine Dieu, Baptiste Leroux, Henrique Oliveira, Susan Philipsz, Erwin Wurm.

Organisateur: GIP Un Été Au Havre
Direction artistique: Jean Blaise avec la collaboration de Kitty Hartl
Production: Agence Eva Albarran & Co / Ateliers Puzzles

Nuit Blanche 2019

Sous la direction artistique de Didier Fusillier et son conseiller artistique Jean-Max Colard

Une Nuit mobile, dansante, circulatoire, promeneuse, émouvante, emportée, sportive, festive, mobilisant les corps, les yeux et les esprits ! Pour vous, pour tous les publics, nous avons imaginé une Nuit Blanche tout en mouvement. Où les oeuvres des artistes paradent sous forme de chars créatifs, environnés de groupes musicaux. Où les artistes eux-mêmes déambulent d’une manière singulière et poétique dans la ville. Et sans ce mouvement général nous vous invitons, vous aussi, à participer activement à cette 17e Nuit Blanche d’un autre genre : soit par une traversée un peu sportive dans les institutions culturelles prestigieuses de la capitale, soit en contribuant à la transformation symbolique du périphérique en un vélodrome spatial et lumineux !

Tous ensemble, nous vous proposons de remettre en mouvement et en question les séparations ordinaires entre les mondes et les cultures : avec la Parade, le champ de l’art contemporain rencontre les traditions populaires de la fête ou du carnaval, tandis qu’avec le Vélodrome lumineux, la Grande Traversée ou encore avec les artistes qui vont investir le centre sportif Ladoumègue, ce sont les Jeux Olympiques de 2024 qui s’annoncent.

Le mouvement, c’est enfin la volonté de vous proposer une Nuit Blanche en phase avec le rythme de la ville, avec ses enjeux actuels, avec ses moyens de transports divers et ses mobilités multiples.

Avant de nous lancer avec vous dans cette Nuit Blanche culturellement mouvementée, nous tenons à remercier d’abord les artistes : plasticiens, musiciens, performeurs, vidantes, ils et elles sont le coeur de notre Nuit et se sont engagés pleinement dans cette aventure hors norme, avec le désir de participer à cette grande fête de la création qu’est Nuit Blanche. Nous remercions Anne Hidalgo, Maire de Paris, et Christophe Girard, Adjoint à la Maire de Paris pour la culture, de nous avoir confié la direction artistique de cette Nuit extraordinaire dans la capitale. Un immense merci également à la pleine mobilisation de toutes les équipes de la Ville de Paris, à commencer par la Direction des affaires culturelles, ainsi qu’à l’agence de production Eva Albarran. De même, nous adressons un vif remerciement à tous les partenaires, publics et privés, institutionnels ou issus du monde de l’entreprise, qui ont apporté un soutien financier ou structurel indispensable à l’organisation d’un tel événement.

ET MAINTENANT PLACE AU MOUVEMENT ET BELLE NUIT BLANCHE A TOUTES ET A TOUS ! 

L’Aube, David Teboul : panthéonisation de Simone Veil, Panthéon

L’AUBE,
OEUVRE SONORE ET VISUELLE EN CINQ TABLEAUX

J’ai dix ans, la première fois que je vois Simone Veil. C’est à la télévision un mardi soir, dans l’émission «Les Dossiers de l’écran» consacrée à la déportation.
Le mardi soir était un soir particulier, un soir où j’avais l’autorisation de regarder la télévision car le mercredi était un jour sans école. Ce soir là j’avais le choix entre King Kong et le dernier épisode de la série américaine Holocauste. Je suis frappé par son chignon, par sa beauté et par la profondeur de son regard. C’était à la fin des années 70.
Des années plus tard, en 2003, j’ai presque trente ans, je décide de réaliser un film pour la rencontrer. Je suis encore dans le souvenir de cette émotion-là. J’appelle sa secrétaire. La réponse est définitive : « – Madame Simone Veil ne souhaite pas participer à un film sur sa personne.» Je rappelle une dernière fois : « Je ne comprends pas pourquoi madame Simone Veil ne veut même pas me rencontrer, ne donne pas une chance à ce désir de la voir et l’entendre. » À ce moment là Simone Veil se saisit rageusement du téléphone : « – Vraiment vous voulez me voir ? Soyez demain matin à 8h et demi à mon bureau. Je vous préviens, c’est non, je ne vous recevrai pas plus de dix minutes. Et soyez à l’heure s’il vous plaît ! »
Le lendemain, j’y suis, elle en retard, je m’en réjouis. La balle est dans mon camp et je me persuade qu’elle va accepter de faire le film. Elle acceptera mais pas pour les raisons que j’imagine.
Elle me regarde, troublée. Je me tais. Elle me demande : « – qu’est-ce qui vous intéresse chez moi ? » Je lui réponds : « – votre chignon, madame ». Je la sens ébranlée. Elle me raconte alors qu’aucune femme dans son convoi n’avait été rasée, qu’elle n’en a jamais su la raison et que cela lui avait sauvé la vie. Sans le savoir, en lui parlant de son chignon, j’avais touché un point essentiel de son expérience concentrationnaire. Ce premier récit entraîna tous les autres, nous plaçant d’emblée dans la dimension intime qui est celle du film et de l’amitié qui s’en suivit, et aujourd’hui, dans l’installation que je propose pour son entrée au Panthéon.

J’avais fait la promesse à Simone Veil de revenir un jour sur nos heures de tournage composées à la fois d’entretiens mais aussi de nombreux moments de sa vie quotidienne, et tout particulièrement chez son coiffeur autour de la question des cheveux et de la survivance.
J’avais aussi fait ce voyage, douloureux pour Simone, à Auschwitz. Ce fut bouleversant pour elle.
Elle y était bien sûr revenue pour des commémorations, mais elle n’avait jamais souhaité revisiter les baraquements de Birkenau où elle avait séjourné pendant quelques mois. Elle m’avait alors raconté, à l’intérieur des baraques, le quotidien de leur vie à toutes les trois, Simone, sa mère Yvonne et sa soeur Madeleine.

Cette promesse de revenir sur ces images, je ne l’avais pas encore tenue, je la réalise aujourd’hui. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’images mais de son. L’installation que je propose est la suivante :
J’ai voulu que Simone Veil soit accompagnée par ses camarades du convoi 71. Le convoi 71 est parti le 13 avril 1944 à destination d’Auschwitz. Les internés ont été transférés dans le camp de Drancy et ont été déportés via la gare de Bobigny.
Le convoi était composé de 1500 internés, dont 850 femmes, 624 hommes et 22 personnes dont on n’a jamais su l’identité. Parmi eux, 148 enfants de moins de 10 ans et 34 enfants raflés à la Maison d’Izieu.
Cette installation est un hommage à la fois au parcours de Simone Veil et à la survivante d’Auschwitz. J’ai aussi voulu distinguer la mémoire de la déportation raciale de celle de la résistance. Les résistants sont des acteurs de la Libération de la France, des figures héroïques. Les déportés raciaux, dont les juifs et les tziganes, dont faisaient parti Simone Veil, sa mère, sa soeur, son père et son frère et nombre de ses proches qui ne s’étaient pas engagés dans un combat pour la liberté de la France. Ils étaient simplement juifs comme ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants gazés à Auschwitz. Cette installation est un hommage à ces millions de morts.
L’Aube accompagne l’entrée de Simone Veil et de son époux dans la crypte du Panthéon.

– L’Aube, oeuvre sonore et visuelle en cinq tableaux.
– Le Kaddish sera dit sur ma tombe, texte et voix de Simone Veil.
– Minute de silence, l’Aube à Birkenau, 17 juin 2018, 5h du matin.
– Les arbres à Birkenau, installation de deux oeuvres dans le Panthéon.
– Simone Veil se confie, installation sonore dans le Panthéon, durée 9h.
– Une nuit à Birkenau, installation sonore dans le Panthéon, durée 6h.

David Teboul, cinéaste et vidéaste et documentariste.

La Force de l’Art 02 : Grand Palais

LA FORCE DE L’ART

Ministère de la Culture et de la Communication / Délégation aux arts plastiques Commissaires : Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais, Didier Ottinger Architecte : Philippe Rahm

Manifestation triennale, organisée à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication, LA FORCE DE L’ART a pour ambition d’offrir une scène à la création contemporaine en France et aux artistes qui l’animent, dans la diversité de leurs origines et de leurs choix esthétiques. Deuxième édition de cette manifestation, LA FORCE DE L’ART 02 se déploiera à partir de la nef du Grand Palais à Paris, du 24 avril au 1er juin 2009.