Artiste française, Fabienne Verdier s’est formée à la peinture auprès de maîtres chinois dans les années 1980. Après un apprentissage d’une dizaine d’années en Chine, elle revient en France et invente son propre langage pictural. Sur d’immenses toiles colorées, elle recherche l’énergie et la vibration de signes et de formes simples, tracés au moyen de pinceaux et d’outils réalisés sur mesure qui engagent tout son corps. Ses toiles font désormais partie des collections des musées les plus prestigieux et son travail est régulièrement exposé dans de nombreux pays.
Au printemps 2022, la peintre Fabienne Verdier revient à Nogent-sur-Seine pour une exposition au musée Camille Claudel. En 2016 déjà, elle avait réalisé les vitraux du chœur de l’église Saint-Laurent en collaboration avec Flavie Serrière-Vincent-Petit, maître-verrier installée à Troyes.
Au musée Camille Claudel, l’exposition donnera une place centrale aux vitraux de l’église Saint-Laurent et à la réflexion des deux artistes. Leurs expérimentations formeront le cœur de l’exposition à travers un ensemble d’outils de verrier, de films et de photographies montrant la réalisation des vitraux afin de dévoiler au public les coulisses de cette collaboration originale. Une variante inédite des vitraux, non retenue pour le chœur de l’église, sera présentée exceptionnellement dans l’ancienne galerie de sculptures dans le parc de l’ancien musée Dubois-Boucher.
L’esthétique contemporaine des vitraux sera éclairée par un ensemble de toiles de Fabienne Verdier, montrant les ponts qui existent entre sa pratique picturale et la réflexion qu’elle a menée depuis la commande pour les vitraux de l’église de Nogent-sur-Seine. Dans la lignée de cette réalisation, Fabienne Verdier et Flavie Serrière-Vincent-Petit ont également élaboré une série de peintures sur verre, Topographies imaginaires, qui sera exposée pour la première fois au public. Elle sera déployée dans le superbe auditorium du musée offrant une vue panoramique sur la ville.
Figure emblématique de la scène artistique portugaise, Pedro Cabrita Reis a acquis une reconnaissance mondiale. Il a notamment participé à la documenta 9 (Kassel, 1992) et a représenté le Portugal à la Biennale de Venise en 2003. Ses œuvres d’art – sculptures, peintures, dessins, photographies – figurent dans les collections des plus grands musées d’art contemporain du monde.
Cabrita aime travailler avec des matériaux utilisés en architecture et apprécie le défi d’adapter ses créations à des sites spécifiques. Dans Les Trois Grâces, il aborde la tradition pour apporter un regard nouveau sur un thème ancien, largement présent dans les collections du Musée du Louvre, notamment dans l’art gréco-romain. Les pièces en marbre et en bronze dans le Jardin des Tuileries – héritages du siècle du roi Louis XIV ou œuvres imprégnées de l’esprit académique du XIXe siècle – ajoutent une touche supplémentaire inattendue à ce dialogue.
Sous la direction artistique de José-Manuel Gonçalvès, l’agence Eva Albarran coordonne la conception technique et la production des oeuvres pérennes en « Tandem » architectes-artistes pour les gares du Grand Paris Express. 41 artistes, français et internationaux, issus de disciplines artistiques multiples, sont déjà à l’oeuvre pour une mise en service prévue de 2024 à 2030.
Direction artistique : José-Manuel Gonçalvès. Commissaires associés : Bernard Blistène, Fabrice Bousteau, Jean-François Chougnet, Alexia Fabre et Frank Lamy, Charlotte Laubart, Laurent Le Bon et Annabelle Ténèze.
Conception et production des oeuvres tandems, belvédères et oeuvres nomades : Agence Eva Albarran. En collaboration avec Le CENTQUATRE-Paris pour la coordination artistique et la production des évènements sur les chantiers et Manifesto, mandataire administratif du groupement.
Dans le cadre de la troisième exposition de la série Lee Ufan and His Friends, le Busan Museum of Art accueille Christian Boltanski : 4.4.
Il s’agit de la plus grande rétrospective de Boltanski organisée en Corée depuis une exposition individuelle en 1997 au Musée national d’art moderne et contemporain de Corée, ainsi que sa première exposition posthume.
Le titre de l’exposition, 4.4, fait référence à l’année 1944, l’année de sa naissance.
Sous la direction artistique de Sandrina Martins et Moura Merzouki, Nuit Blanche 2021 a mis en mouvement la ville et ses habitants autour de la célébration du corps, en partageant l’art dans tout ce qu’il a de plus vivant et rassembleur.
L’édition a célébré les relations qu’entretiennent l’art et le sport et participé au lancement de l’Olympiade culturelle Paris 2024, programme qui consiste en un ensemble de manifestations artistiques organisées dans le pays hôte avant les Jeux.
Cette Nuit Blanche était également une invitation à une balade urbaine le long du GR 75, sentier de Grande Randonnée créé pour la candidature de Paris aux Jeux et Olympiques et Paralympiques en 2024.
A travers quatre parcours, les visiteurs ont découvert performances, oeuvres contemporaines et patrimoine culturel et sportif, ainsi que deux expositions d’art contemporain.
Artiste exigeant, engagé, argentin de naissance et français d’adoption, Julio Le Parc est considéré comme l’un des maîtres de l’art cinétique. A cette appellation, l’artiste préfère dire simplement qu’il expérimente sans cesse et travaille le mouvement, la lumière, la couleur et le volume.
Quant à la finalité de ses recherches, il l’exprime ainsi : « D’une manière générale, par mes expériences, j’ai cherché à provoquer un comportement différent du spectateur pour rechercher avec le public des moyens de combattre la passivité. ».
En effet, le mobile spectaculaire conçu in-situ, spécifiquement pour l’espace de Muse, appelle le mouvement. Il n’est jamais immobile. Un léger souffle d’air et les mille et quelques carrés en plexiglas bleu qui le composent s‘animent en un mouvement gracieux.
Il capte la lumière, scintille de mille reflets changeant en fonction de l’heure de la journée à laquelle le visiteur le verra. Les différents points de vue qui vous sont offerts à chaque étage sont autant de possibilités d’interagir librement avec l’œuvre, car Julio Le Parc souhaite éliminer les intermédiaires entre l’œuvre et le public.
Il faut la regarder sous tous les angles et jouer avec elle ! Elle prend vie. Laissez-vous surprendre par les multiples facettes de l’œuvre, c’est le souhait le plus cher de l’artiste !
Pour Lionel Estève c’est à l’œil du regardeur qu’il faut s’adresser lorsque l’on crée une œuvre d’art.
Il sculpte un agglomérat monumental qui s’insère magnifiquement dans l’espace du centre Muse en jouant avec la perception du visiteur. 50 volumes polychromes de dimensions variables se mettent en mouvement et s’animent de subtiles rotations pour créer un effet quasi hypnotique.
Mais l’effet saisissant n’est pas uniquement dû à la dimension cinétique de l’œuvre, car c’est un jeu de couleur et de transparence qui se déroule sous nos yeux. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, l’œuvre nous propose chaque fois une multitude d’effets colorés.
Le mouvement permet de recomposer les couleurs ; lorsque le bleu croise le jaune, on se laisse surprendre par un vert qui n’existait pas jusqu’alors et disparait aussi vite qu’il était apparu.
Puis c’est un violet, un orange, un rose, un ocre, un nuancier magnifique se déploie devant nous. L’interaction est enfin à son maximum lorsque l’on évolue autour du volume en essayant de créer sa propre gamme colorielle. Car pour Lionel Estève, son œuvre doit faire appel au plaisir des formes et des couleurs, apporter une respiration, aérer l’esprit du spectateur.
L’année 4, une « re-naissance »/un retour aux fondamentaux. Depuis trois ans déjà le nom Les Extatiques, titre initialement conçu pour une première édition anniversaire, a su s’imposer, être reconnu et pérennisé. La manifestation a su s’inscrire dans le calendrier culturel, mettre en avant son ambition de devenir une manifestation culturelle en plein air incontournable au même titre que Le Voyage à Nantes ou La Nuit Blanche.
Le projet s’inscrit aussi dans le cadre de «la re-naissance» du quartier par la végétalisation et la création de nouveaux parcs à Paris La Défense ainsi que sur le site «île de biodiversité» de La Seine Musicale, une intention particulière sera ainsi apportée pour que les installations artistiques puissent exprimer cette «floraison», cet épanouissement des sites.
Ici et maintenant est une intervention sculpturale délicate qui passe par le langage et le dessin pour créer une atmosphère de pensées et d’inspirations qui circulent à travers le cloître comme un vent doux.
Elle est constituée de lignes de bronze qui deviennent textes, et de textes qui deviennent lignes, et qui proposent, tout en étant discrètes, des pensées fortes et intéressantes, en lien avec l’histoire de l’Université, avec la vie étudiante, avec des références littéraires, musicales, cinématographiques, philosophiques et populaires. Des jeux de mots perspicaces qui permettent d’enrichir le quotidien de l’université, d’éveiller de nouvelles pensées, d’intriguer, de faire réfléchir au moment présent, de faire rêver du futur, d’encourager ou encore de poser des questions.
L’oeuvre qui s’infiltre dans l’architecture crée des liens symboliques entre les espaces, et peut, à terme, constituer une sorte de nomenclature parallèle symbolique pour certains espaces : le coin où l’on devient invisible, le lieu où l’on court vers la mer, celui qui porte bonheur, celui où l’on sent le printemps.