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Un Eté au Havre 2021

Un Eté au Havre revient en 2021 ! 
 
La manifestation culturelle Un Eté au Havre revient pour une nouvelle édition en 2021. Toujours sous la direction artistique de Jean Blaise, ce rendez-vous ambitieux avec l’art, le patrimoine et la culture, se décline chaque saison au Havre, en enrichissant la collection d’oeuvres dans l’espace public. 
 
Le GIP Un Eté au Havre confie depuis 2019 la production déléguée de la manifestation à Eva Albarran & Co. 
 
Production déléguée : Eva Albarran & Co // Direction technique : Ateliers Puzzle // Régie générale : Prométhée Concept

Les oiseaux messagers

« Les oiseaux messagers« , Chourouk Hriech, 2014

« L’espace partagé est pour moi tel une traversée en ce qu’il permet de se rendre d’un point à l’autre. Une traversée décrite par cette ligne formée par n’importe quel point d’un objet ou d’un être en mouvement et notamment par son centre de gravité.

Mon dessin mural est une œuvre qui voyagera dans l’esprit des passants… Son présent est ici, et son avenir peut se trouver n’importe où, dans un poème, une discussion, une photo souvenir… C’est une œuvre qui migrera peut-être d’un mur à l’autre, mais son centre de gravité se trouvera imperturbablement dans l’œil du spectateur. »

Chourouk HRIECH

 

Commande publique artistique réalisée dans le cadre de la construction de l’IFMTS de Rezé

Commanditaire Région Pays de la Loire – Production Eva Albarran & Co

 

Matériaux

Fresque intérieure : marqueurs Poska noirs sur mur blanc

Deux sculptures extérieures : tôle aluminium perforée, peinture Epoxy

Les oiseaux sont mes muses

Pour Muse, Chourouk Hriech a choisi de concevoir un parcours à travers 7 totems de tailles différentes en métal peint et adhésif qui reprennent des dessins de l’environnement dans lequel ils sont installés et s’illuminent le soir d’un halo coloré. L’artiste a tout d’abord puisé son inspiration dans le nom même du centre commercial Muse puis dans des architectures de sites messins. Ainsi pourrez-vous reconnaître le château d’eau de la gare ou le Centre Pompidou-Metz revisités par Chourouk Hriech.

En effet, la nature ressurgit librement dans les interstices de ces paysages urbains et des oiseaux, motif récurrent dans l’œuvre de l’artiste, s’inscrivent sur chaque totem comme fil conducteur de ce voyage visuel.

Issus des impressions et souvenirs de Chourouk Hriech qui a souvent arpenté la ville, ces dessins traversent le temps et l’espace et par eux, l’histoire de Metz. Ils sont une invitation à délier l’imaginaire, à voyager dans le monde de l’artiste et découvrir Metz sous un angle poétique. Intrigués, nous sommes invités à élever leregard vers le ciel le long de chaque totem tout en déambulant dans cette forêt toute en verticalité.

Dessiner les mondes

Collège Gustave Courbet à Pierrefitte-sur-Seine : « Dessiner les mondes », 2017-18.

 

« Je sollicite l’histoire des lieux que je traverse associant ainsi dans mes dessins l’architecture, la nature, la déambulation, l’urbanité et la mythologie ».

C’est sur cette base que l’artiste Chourouk Hriech a choisi, pour le collège reconstruit Gustave Courbet, de s’inspirer des origines multiculturelles des collégiens pour la réalisation de son 1% « Dessiner les mondes ». Son oeuvre dialoguera avec l’architecture en proposant une déambulation entre l’accueil et le Centre de connaissance et de culture du collège, ponctuant le parcours de fresques murales monumentales au Posca gouache et de gravures sur certaines vitres à l’intérieur de l’établissement.

Des études de certaines de ces fresques seront préparés dans le cadre d’ateliers avec les classes de collégiens, en collaboration également avec les Archives Nationales qui se trouvent à quelques encablures de l’établissement.

 

Architecte du collège Gustave Courbet : Da Costa Architectes

 

Chourouk Hriech : « Dessiner les mondes » / 2017-18 / Collège Gustave Courbet, Pierrefitte-sur-Seine / Département de la Seine-Saint-Denis / Production : Agence Eva Albarran / Œuvre réalisée dans le cadre du dispositif du 1% artistique.
Photos : Sylvain Hitau

Chance, Christian Boltanski – Festival Images Vevey

L’installation monumentale Chance questionne les thèmes universels du hasard et du destin. Interactive et immersive elle est composée d’un gigantesque échafaudage portant un long rouleau en mouvement, imprimé de dizaines de visages de nourrissons qui proviennent des pages consacrées aux naissances d’un quotidien polonais. Rien ne distingue ces bébés entre eux mais chacun connaîtra une existence singulière, influencée par des facteurs génétiques et environnementaux. Un dispositif avec écran invite les visiteur·euse·s à agir sur le destin en composant des portraits aléatoires mêlant diverses parties de visages de différents individus, nouveau-nés ou personnes âgées. Au bout de l’installation, deux compteurs géants connectés à internet recensent en temps réel les naissances et les décès dans le monde, transposant en chiffres le cycle de la vie. Inaugurée au pavillon français de la 54e Biennale de Venise en 2011, Chance est réinterprétée spécifiquement pour cette édition du Festival Images Vevey.
Visible du 5 au 25 septembre 2020 Salle del Castillo à Vevey dans le cadre du Festival Images Vevey

Nuit Blanche 2020

Manifestation artistique annuelle dédiée à l’art contemporain, Nuit Blanche est organisée par la ville de Paris, chaque premier samedi du mois d’octobre depuis 2002.
Suite à la première édition métropolitaine 2019, Nuit Blanche est cette année co-organisée avec la Métropole du Grand Paris, pour une édition qui s’étend sur tout le territoire métropolitain.
Le temps d’une nuit (de 19h à 7h du matin), la création contemporaine sous toutes ses formes est mise à l’honneur dans la ville, sur l’espace public, dans des monuments prestigieux et des bâtiments méconnus ou inaccessibles en temps normal. L’évènement est gratuit et ouvert à tous.

 

Commune présence

 

Nous vivons au cœur d’une contradiction : dans la jouissance d’une activité frénétique (économique, technologique, touristique, sociale aussi) de plus en plus détachée du monde naturel, et dans la conscience, inédite, que cette activité fragilise notre humanité.
Est-il possible de ralentir ? Est-il possible de repenser la manière rationaliste et anthropocentrée dont nous habitons et observons le monde ? Est-il possible de faire place à un rapport plus poétique, un rapport de composition avec la pluralité des mondes – humains, végétaux, animaux – dans leur infinie variété ?
Les temps nous invitent à construire cette « commune présence », selon les mots de René Char, à prendre part à la vie dans sa complexité, avec sa « part de merveilleux de rébellion de bienfaisance », sa part équivoque de mystère, d’incertitude et de découverte.
Nuit Blanche 2020 propose de tourner nos regards, et tous nos sens, vers la richesse immense du vivant, d’apprendre à y être attentifs autrement.
Si tout un courant des sciences humaines (anthropologie, philosophie, sciences politiques) et des sciences de la terre appelle aujourd’hui à ce changement de perspective, certains artistes
le dessinent aussi, parfois depuis longtemps, en imaginant des ouvertures, des chemins de traverse, dans notre expérience du monde.

 

Nuit Blanche 2020 s’organise autour de 2 axes privilégiés : un parcours Rive Gauche autour des musées Bourdelle et Zadkine et un parcours Rive Droite, entre le Petit Palais et le Musée d’Art Moderne de Paris.

 

Crédits photographies : Ville de Paris / Joséphine Brueder et Guillaume Bontemps

Sortilèges – Elisabeth Ballet

1% artistique de l’Université de Nantes (Campus du Tertre)

 

« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ;

des guirlandes de fenêtre à fenêtre ;

des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. »

 

Avec ce poème miniature d’Arthur Rimbaud déployé sur les toits de la faculté de lettres à Nantes, Elisabeth Ballet dessine une scène immense qui évoque une piste d’envol et suscite le portrait du poète en danseur de cordes. Ce rêve de décollage porté par des mots vibrants, liés au souffle, à la respiration, à ses cadences et à ses rythmes, s’inscrit dans les multiples perspectives du campus réhabilité pour saluer l’ouverture infinie au monde.

 

Commanditaire : Université de Nantes
Production : Eva Albarran & Co
Réalisation : Métalobil

 

© Photo Fanny Trichet

Un Eté Au Havre 2020

Un Eté au Havre

Du 11 juillet au 04 octobre 2020

 

Sous la direction de Jean Blaise, l’édition 2020, 4e saison d’Un Eté au Havre est une invitation à REGARDER LA MER : 4 parcours d’art dans la ville « littoral », « suspendu », « historique » et « escaliers ».

11 oeuvres et installations à redécouvrir, 7 nouvelles installations éphémères et 3 grandes expositions

Cet été malgré une programmation de saison privée de son temps fort d’ouverture, et d’une partie des artistes initialement invités, 18 oeuvres et installations sont visibles dans l’espace public. Stephan Balkenhol, Alice Baude, Benedetto Bufalino, Rainer Gross, Claude Lévêque, Fabien Mérelle et Antoine Schmitt apportent des oeuvres éphémères à la collection existante.

Direction artistique : Jean Blaise, Kitty Hartl

Organisateur : Groupement d’Intérêt Public Un Eté Au Havre

Production : Eva Albarran & Co

Direction technique : Atelier Puzzle

Idle Mode – Loris Gréaud

Idle Mode

MO.CO. Hôtel des collections, Montpellier, 2019

 

À partir des plans froissés du bâtiment, l’artiste loris Gréaud a créé pour le bar du MO.CO. Hôtel des collections une suspension lumineuse en néons qui sublime cet espace dédié au partage et à la convivialité. « Idle mode » désigne dans le langage du jeu vidéo ce moment où le joueur est en pause et ne touche plus aux manettes. Très souvent les concepteurs du jeu prévoient une animation en boucle pour que le personnage continue d’être « en vie » dans l’attente de la reprise du jeu. Ici, « idle mode » désigne la capacité de l’œuvre à s’activer ou non. Lorsque l’espace est habité par les visiteurs du bar, le dispositif est une suspension lumineuse nécessaire à l’éclairage de l’espace. Lorsque le bar se vide, l’œuvre entre progressivement en mouvements et en pulsations. La lumière vibre et varie. Des fragments sonores du  livre révolution électronique de William S. Burroughs, interprétés par Abel Ferrara, se font entendre. Le lieu est dès lors en « idle mode ». Idle Mode fonctionne comme une mise en abime du lieu d’art, il en épouse l’architecture, éclaire les visiteurs, crée des formes et des images mentales.

 

https://vimeo.com/manage/344662362/general

 

© Loris Gréaud, Gréaudstudio, Galerie Max Hetzler Berlin I Paris I London, MoCo

Formule du temps, exposition monographique d’Angelika Markul – CIAP Vassivière

FORMULE DU TEMPS
 
Une exposition monographique d’ANGELIKA MARKUL au Centre International d’art et du paysage de l’île de Vassivière.
 
Exposition du 2 JUIN au 1er NOVEMBRE 2020
 
À la frontière de l’art, de la science et de la science-fiction, FORMULE DU TEMPS est un voyage dans le temps et dans l’espace, dont le Centre d’art se fait le vaisseau.
 
En écho à l’ambiguité du territoire de Vassivière, Angelika Markul propose un ensemble d’installations vidéo immersives, de tableaux et de sculptures de cire et de bronze. Ces œuvres inédites plongent le visiteur dans des paysages irréels qui interrogent l’origine de l’homme, où l’immensité de la nature tout comme la technologie occupent une place centrale.
 
www.ciapiledevassiviere.com
 
www.angelikamarkul.net/fr/