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Nuit Blanche 2020

Manifestation artistique annuelle dédiée à l’art contemporain, Nuit Blanche est organisée par la ville de Paris, chaque premier samedi du mois d’octobre depuis 2002.
Suite à la première édition métropolitaine 2019, Nuit Blanche est cette année co-organisée avec la Métropole du Grand Paris, pour une édition qui s’étend sur tout le territoire métropolitain.
Le temps d’une nuit (de 19h à 7h du matin), la création contemporaine sous toutes ses formes est mise à l’honneur dans la ville, sur l’espace public, dans des monuments prestigieux et des bâtiments méconnus ou inaccessibles en temps normal. L’évènement est gratuit et ouvert à tous.

 

Commune présence

 

Nous vivons au cœur d’une contradiction : dans la jouissance d’une activité frénétique (économique, technologique, touristique, sociale aussi) de plus en plus détachée du monde naturel, et dans la conscience, inédite, que cette activité fragilise notre humanité.
Est-il possible de ralentir ? Est-il possible de repenser la manière rationaliste et anthropocentrée dont nous habitons et observons le monde ? Est-il possible de faire place à un rapport plus poétique, un rapport de composition avec la pluralité des mondes – humains, végétaux, animaux – dans leur infinie variété ?
Les temps nous invitent à construire cette « commune présence », selon les mots de René Char, à prendre part à la vie dans sa complexité, avec sa « part de merveilleux de rébellion de bienfaisance », sa part équivoque de mystère, d’incertitude et de découverte.
Nuit Blanche 2020 propose de tourner nos regards, et tous nos sens, vers la richesse immense du vivant, d’apprendre à y être attentifs autrement.
Si tout un courant des sciences humaines (anthropologie, philosophie, sciences politiques) et des sciences de la terre appelle aujourd’hui à ce changement de perspective, certains artistes
le dessinent aussi, parfois depuis longtemps, en imaginant des ouvertures, des chemins de traverse, dans notre expérience du monde.

 

Nuit Blanche 2020 s’organise autour de 2 axes privilégiés : un parcours Rive Gauche autour des musées Bourdelle et Zadkine et un parcours Rive Droite, entre le Petit Palais et le Musée d’Art Moderne de Paris.

 

Crédits photographies : Ville de Paris / Joséphine Brueder et Guillaume Bontemps

Sortilèges – Elisabeth Ballet

1% artistique de l’Université de Nantes (Campus du Tertre)

 

« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ;

des guirlandes de fenêtre à fenêtre ;

des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. »

 

Avec ce poème miniature d’Arthur Rimbaud déployé sur les toits de la faculté de lettres à Nantes, Elisabeth Ballet dessine une scène immense qui évoque une piste d’envol et suscite le portrait du poète en danseur de cordes. Ce rêve de décollage porté par des mots vibrants, liés au souffle, à la respiration, à ses cadences et à ses rythmes, s’inscrit dans les multiples perspectives du campus réhabilité pour saluer l’ouverture infinie au monde.

 

Commanditaire : Université de Nantes
Production : Eva Albarran & Co
Réalisation : Métalobil

 

© Photo Fanny Trichet

Un Eté Au Havre 2020

Un Eté au Havre

Du 11 juillet au 04 octobre 2020

 

Sous la direction de Jean Blaise, l’édition 2020, 4e saison d’Un Eté au Havre est une invitation à REGARDER LA MER : 4 parcours d’art dans la ville « littoral », « suspendu », « historique » et « escaliers ».

11 oeuvres et installations à redécouvrir, 7 nouvelles installations éphémères et 3 grandes expositions

Cet été malgré une programmation de saison privée de son temps fort d’ouverture, et d’une partie des artistes initialement invités, 18 oeuvres et installations sont visibles dans l’espace public. Stephan Balkenhol, Alice Baude, Benedetto Bufalino, Rainer Gross, Claude Lévêque, Fabien Mérelle et Antoine Schmitt apportent des oeuvres éphémères à la collection existante.

Direction artistique : Jean Blaise, Kitty Hartl

Organisateur : Groupement d’Intérêt Public Un Eté Au Havre

Production : Eva Albarran & Co

Direction technique : Atelier Puzzle

Idle Mode – Loris Gréaud

Idle Mode

MO.CO. Hôtel des collections, Montpellier, 2019

 

À partir des plans froissés du bâtiment, l’artiste loris Gréaud a créé pour le bar du MO.CO. Hôtel des collections une suspension lumineuse en néons qui sublime cet espace dédié au partage et à la convivialité. « Idle mode » désigne dans le langage du jeu vidéo ce moment où le joueur est en pause et ne touche plus aux manettes. Très souvent les concepteurs du jeu prévoient une animation en boucle pour que le personnage continue d’être « en vie » dans l’attente de la reprise du jeu. Ici, « idle mode » désigne la capacité de l’œuvre à s’activer ou non. Lorsque l’espace est habité par les visiteurs du bar, le dispositif est une suspension lumineuse nécessaire à l’éclairage de l’espace. Lorsque le bar se vide, l’œuvre entre progressivement en mouvements et en pulsations. La lumière vibre et varie. Des fragments sonores du  livre révolution électronique de William S. Burroughs, interprétés par Abel Ferrara, se font entendre. Le lieu est dès lors en « idle mode ». Idle Mode fonctionne comme une mise en abime du lieu d’art, il en épouse l’architecture, éclaire les visiteurs, crée des formes et des images mentales.

 

https://vimeo.com/manage/344662362/general

 

© Loris Gréaud, Gréaudstudio, Galerie Max Hetzler Berlin I Paris I London, MoCo

Formule du temps, exposition monographique d’Angelika Markul – CIAP Vassivière

FORMULE DU TEMPS
 
Une exposition monographique d’ANGELIKA MARKUL au Centre International d’art et du paysage de l’île de Vassivière.
 
Exposition du 2 JUIN au 1er NOVEMBRE 2020
 
À la frontière de l’art, de la science et de la science-fiction, FORMULE DU TEMPS est un voyage dans le temps et dans l’espace, dont le Centre d’art se fait le vaisseau.
 
En écho à l’ambiguité du territoire de Vassivière, Angelika Markul propose un ensemble d’installations vidéo immersives, de tableaux et de sculptures de cire et de bronze. Ces œuvres inédites plongent le visiteur dans des paysages irréels qui interrogent l’origine de l’homme, où l’immensité de la nature tout comme la technologie occupent une place centrale.
 
www.ciapiledevassiviere.com
 
www.angelikamarkul.net/fr/

Les Extatiques 2020 – Paris La Défense & La Seine Musicale

« Une 3e édition toujours Extatiques mais qui n’a Rien à Voir… En 2014, Marina Abramovic l’affirmait « l’art est une question d’énergie et l’énergie est invisible » ! C’est cette énergie qui est au cœur de cette édition sous-titrée « Rien à voir » dans le sens où les œuvres présentées sont soit improbables car elles défient les sens, la gravité, la logique ou les codes du pouvoir – comme l’obélisque de la Concorde créée par Ívan Argote spécialement pour l’exposition – soit recèlent du visible caché comme le labyrinthe en Zig Zag de Hector Zamora qui joue avec les ombres, le soleil et l’architecture de La Défense. Éclectique, jouissive, colorée, cette nouvelle édition invite à une déambulation, à une promenade surprenante par les formes des œuvres et leur sens caché qui se révèlent progressivement à leur contact ».

Fabrice Bousteau

https://parisladefense.com/fr/les-extatiques

The Heartbeat Museum, Christian Boltanski : Lanba, Wulong

The Heartbeat Museum

« Le Coeur représente dans toutes les cultures le siège de la vie et de l’âme. Chaque battement de coeur est un peu différent et rappelle l’humain qu’il a porté. Depuis 2008, j’ai décidé de créer des archives mondiales où seraient entreposés des milliers de coeur provenant de tous les pays du monde.
A Wulong, j’ai désiré installer un pavillon permanent pour l’enregistrement et l’écoute des coeurs chinois en premier lieu et par la suite des autres visiteurs venus des quatre coins du monde. Les battements de coeurs ainsi enregistrés seront à la fois gardés dans le pavillon et disponibles à l’écoute de chacun. Ce lieu devrait devenir, au fil du temps, un lieu de pélerinage ou chacun se rappellera un être cher. Ces battements survivront à ceux qui les ont donné et resteront comme le souvenir d’humains disparus. »

Christian Boltanski

Sonsara, Céleste Boursier-Mougenot : Shanghai Minsheng Art Museum

Sonsara

Né à Nice en 1961, Céleste Bousier-Mougenot vit et travaille à Sète. Ses œuvres ont été largement exposées et collectionnées dans le monde entier. Après une formation musicale au Conservatoire National de Nice, il a travaillé comme compositeur de la compagnie « Side One Posthume Théâtre » du metteur en scène Pascal Rambert pendant près de dix ans, des années 1980 aux années 1990. Bousier-Mougenot a commencé à créer des installations sonores dès 1994, a été nominé au Prix Marcel Duchamp en 2010, et a représenté la France à la 56e Biennale de Venise en 2015. Son exposition Acquaalta en 2015 a transformé l’espace du Palais de Tokyo en un lac et a invité le public à ressentir tous les changements dans l’expérience tactile, visuelle et auditive, ce qui lui a valu une reconnaissance internationale. Parmi les autres expositions importantes de Bousier-Mougenot, mentionnons le San Francisco Museum of Modern Art (2017), Copenhagen Contemporary (2017), Museum of Queensland, Brisbane (2016), Jupiter Artland (2016), Musée des Beaux-Arts de Montréal (2016), pavillon français à la 56e Biennale de Venise (2015), Palais de Tokyo à Paris (2015), Centre Pompidou-Metz (2015), Biennale de Lyon (2017, 2015), Musée d’art contemporain de Tokyo (2012), Musée national d’art contemporain de Séoul (2011), Centre Barbican à Londres (2010) et Maison Rouge à Paris (2010).

Les Extatiques 2019 : Paris La Défense

Extatiques 2019

Avec Les Extatiques, Paris La Défense invite Fabrice Bousteau, directeur artistique de l’exposition, à imaginer un parcours hors du commun, né de la rencontre et de l’échange entre le territoire et les artistes. Plus qu’une exposition, Les Extatiques est un vrai voyage poétique. En 2019, le public est invité à découvrir « L’art au grand air » , l’air et le vent étant la thématique de cette édition . Une invitation à respirer sereinement ou à changer d’air, où croiser les oeuvres de Philippe Ramette, Pierre Ardouvin, Benedetto Bufalino et bien d’autres, à travers des sculptures gonflables, des photographies, des installations.

Forme Publique 2019-2020 : Paris La Défense

FORME PUBLIQUE 2019-2020

Depuis sa création en 2012, la biennale Forme publique propose aux créateurs une démarche innovante et expérimentale pour concevoir un mobilier urbain adapté aux spécificités du quartier d’affaires de La Défense. Pour sa 4e édition sur le thème du générique, elle aborde l’enjeu de la pérennisation. Trois équipes candidates composées d’un designer et d’un industriel ont été sélectionnées dans le cadre d’un dialogue compétitif pour concevoir et réaliser une série de prototypes, exposés et testés pendant un an sur l’esplanade de la Défense. A l’issue de cette période, les candidats intégreront les retours des usagers dans leur offre finale et Paris La Défense choisira parmi elles la gamme lauréate pour équiper son territoire.

Exposition du 3 octobre 2019 à l’automne 2020
Avec les mobiliers de Pierre Charrié + Rondino, Jean Couvreur + Buton Design, Robert Stadler + TF urban

Commanditaire : Paris La Défense

Direction artistique : Valérie Thomas et Jean-Chritophe Choblet pour Nez Haut
Pilotage des dialogues : Ville Ouverte
Production : Eva Albarran & Co (mandataire du groupement)
Direction technique : Playtime
Identité graphique : H5