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Personnes, Christian Boltanski : Monumenta, Grand Palais

PERSONNES

MONUMENTA 2010/ Christian Boltanski, Personnes

Commissariat : Catherine Grenier

Confrontation artistique de très grande ambition, MONUMENTA invite chaque année, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication / Délégation aux arts plastiques, un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre magistrale spécialement conçue pour l’occasion.

Après le succès des deux premières éditions de MONUMENTA confiées à Anselm Kiefer, en 2007, puis au sculpteur américain Richard Serra, en 2008, qui attirèrent chacune plus de 140 000 visiteurs en cinq semaines, c’est Christian Boltanski, l’un des plus grands artistes français, qui relève le défi en 2010. L’exposition est coproduite par le Centre national des arts plastiques, le Grand Palais et la Réunion des musées nationaux.

Nuit Blanche 2018

NUIT BLANCHE

Sous la direction artistique de Gaël Charbau

Commanditaire : Ville de Paris

Où serez-vous ce soir de Nuit Blanche ? Dans le métro, dans le tramway, au milieu d’une jungle de plantes vertes, ou près d’un geyser de boue rouge, dans les bassins de la Cité des Sciences ? Assisterez-vous à un des douze défilés organisés toutes les heures dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville ? Flânerez-vous sur Mon Super Kilomètre, rendu piéton entre l’Hôtel des Invalides et le Grand Palais … ou vous retrouverez-vous égaré dans le théâtre à ciel ouvert de nos existences, qui s’empare de toute l’île Saint-Louis ? Céderez-vous à l’emprise des nouveaux magiciens au Théâtre du Rond-Point ? Nous nous croiserons sûrement dans les jardins Nelson Mandela, dans ceux de la Villette ou au beau milieu du Parc zoologique de Paris, baigné du sommeil des espèces. Continuez tout droit, après avoir longé les berges crépusculaires du lac Daumesnil, vers les secrets du Grand Rocher …

Cette nouvelle édition de Nuit Blanche renouvèle le pari de provoquer la rencontre entre des artistes et des sites emblématiques de la capitale. Nombre de ces monuments n’ont encore jamais été investis par cet évènement hors norme – nombre de ces jeunes artistes ne se sont encore jamais confrontés à ces échelles. Distribuée en quatre parcours, quatre « constellations » autonomes aux environnements très différents, cette 17ème édition met en scène des projets ambitieux, parfois un peu fous, en suivant ces lignes imaginaires de nos histoires partagées. Filez dans ces constellations qui traversent la capitale – depuis le Paris du Moyen Âge jusqu’à la récente réouverture du zoo – comme des grains de beauté sur la peau de la métropole… Des mois de travail ont été nécessaires pour concrétiser ces rêves et pour partager avec le plus grand nombre ce voyage dans l’art d’aujourd’hui : avec tous les artistes et toutes celles et ceux qui ont oeuvré sans compter à la réussite de cette traversée de l’imaginaire contemporain, nous nous souhaitons une belle nuit, infinie.

Gaël Charbau

Les Extatiques 2018 : La Défense

Les Extatiques

108 jours de parcours artistique – 60 ans de créativité
Esplanade de La Défense du 05 juillet au 21 octobre 2018

En 2018, à l’occasion de ses 60 ans, Paris La Défense propose du 05 juillet au 21 octobre, un voyage artistique inédit : Les Extatiques.
Fabrice Bousteau, directeur artistique Les Extatiques, a imaginé un parcours artistique né de la rencontre entre le territoire et les artistes. Soundwalk Collective, Lilian Bourgeat, Fanny Bouyagui, Hanif Kureshi, Vincent Lamouroux, Leandro Erlich, Matteo Nasini, Encoreunestp et Pablo Valbuena sont invités à investir et à révéler des espaces au travers d’une balade artistique insolite.

« Les Extatiques est moins une exposition qu’une excitation conçue par des artistes pour favoriser des flâneries dans ce lieu où se confrontent l’architecture et des oeuvres souvent monumentales qui font de La Défense le plus grand parc de sculptures d’Europe. »

Fabrice Bousteau

Nuit Blanche 2017

NUIT BLANCHE

Sous la direction artistique de Charlotte Laubard

Commanditaire : Ville de Paris

Plus que jamais en ces temps marqués par le repli sur soi, nous avons besoin du collectif. Cette Nuit Blanche entend montrer des projets artistiques qui agencent différents modes de collaboration et des oeuvres qui s’attachent à représenter le faire-ensemble ou à interroger la notion de commun. Du duo au collectif d’artistes, du groupe pluridisciplinaire aux dispositifs activant la participation du public, elle présente des projets qui cherchent à faire bouger les lignes, les perceptions, les représentations.

Une oeuvre collective est toujours le fruit d’une négociation entre différents points de vue.

Elle assume souvent, du fait de cette confrontation avec la subjectivité de l’autre, une hétérogénéité, une hybridité qui me semblent plus en phase avec la complexité du monde. Le sentiment d’urgence à se faire entendre, la volonté de passer à l’action afin de changer la réalité qui nous entoure, en sont les principaux ressorts et amènent des individus à choisir de faire oeuvre commune.

Il n’est pas étonnant que l’espace pubic soit privilégié par ces projets artistiques qui en interrogent le substrat social. La construction identitaire, la mémoire collective, les manières dont nous interagissons, tout ce qui nous caractérise en tant que communauté(s) sont au coeur des dispositifs de cette Nuit Blanche. De manière emblématique, j’ai souhaité qu’elle se déroule dans des lieux de melting-pot et de rassemblement.

Prenant acte enfin que la notion d’espace public a considérablement évolué avec l’essor des réseaux sociaux, plusieurs oeuvres de cette édition ont la particularité de se déployer à la fois dans la ville et sur Internet.

Charlotte Laubard

Un cercle et mille fragments, Felice Varini : Le Partage des Eaux, Parc naturel régional des Monts d’Ardèche

UN CERCLE ET MILLE FRAGMENTS

Un cercle et mille fragments a été créée dans le cadre de l’exposition « Le Partage des Eaux » au Parc naturel régional des Monts d’Ardèche en 2017.

Pour l’Abbaye de Mazan, Felice Varini a travaillé à la feuille d’or, minéral sur minéral, afin d’explorer les capacités de ce matériau naturel à capter les variations de la lumière sur la pierre. L’oeuvre ainsi créée souligne poétiquement le passage du temps sur l’édifice centenaire.

Kader Attia, Zad Moultaka : Biennale de Venise 2017

KADER ATTIA

PAVILLON INTERNATIONAL – NARRATIVE VIBRATIONS

Kader Attia présente son oeuvre pour le pavillon international lors de la 57e Biennale de Venise. L’artiste a choisi les chants des grandes voix du Moyen-Orient pour faire vibrer des graines de couscous qui forment des figures géométriques selon un principe physique découvert au XVIIIe siècle. Kader Attia se sert d’une semoule très fine pour rendre à son tour visible dans des petites bornes les vibrations de la voix des chanteuses, captée à partir des enregistrements qui sont projetés.

Commanditaire : Kader Attia

ZAD MOULTAKA

PAVILLON DU LIBAN – SAMAS SOLEIL NOIR SOLEIL

Le projet conçu par Zad Moultaka pour le pavillon du Liban unit architecture visuelle et composition sonore. Il associe les recherches musicales et plastiques de l’artiste dans une synergie de formes, de matières et de sons. Zad Moultaka érige dans l’ancien Arsenal militaire de Venise un monument plastique et musical à Samas le dieu du soleil et de la justice des Babyloniens.

Commanditaire : Zad Moultaka

Nuit Blanche 2016

Nuit Blanche

Sous la direction de Jean de Loisy et du Palais de Tokyo

Commanditaire : Ville de Paris

Festina lente

« Hâte toi lentement » était l’adage qui apparaissait sur la publication vénitienne du Poliphile à la toute fin du XVè siècle.

Le long de la Seine, d’une rive à l’autre, dépêchons-nous de poursuivre la beauté et arrêtons-nous pour la contempler. Allons du Paris médiéval au Paris moderne en un voyage dans le temps qui se poursuit jusqu’à la première île du Paris de demain, l’île Saint Germain.

Découvrons sur ce chemin magnifique, au fil de l’eau, le récit que les artistes d’aujourd’hui tissent pour nous d’oeuvre en oeuvre et qui retrouve les grands archétypes qui ont construit, avec les créateurs d’autrefois, la culture européenne depuis l’antiquité.

Prenons comme guide Poliphile qui nous conduit d’hier à demain comme en rêve, aiguillonné par son désir d’atteindre la nymphe aux mille visages. Pour certains, elle est la beauté ; pour d’autres, le plaisir ; pour d’autres encore, la sagesse ou la connaissance.

Pensons quand nous traversons le fleuve grâce aux ponts magnifiques de Paris à ceux qui doivent franchir des obstacles dans des situations extrêmes. Pour le mieux ils sont poussés par le défi, ils peuvent être des athlètes ou, chacun de nous, confrontés à l’exigence de faire mieux. Pour le pire ils sont exilés par le drame, la violence, la pauvreté, ce peuvent perte des migrants ou un jour nous-mêmes.

Célébrons ceux qui inventent, les créateurs que Paris a toujours honorés et qui lui ont donné son extraordinaire éclat comme le font sans cesse les institutions de notre capitale qui, comme le Palais de Tokyo, se consacrent à soutenir les artistes et la beauté !

Jean de Loisy

KM1 : Société du Grand Paris

KM1

Pour marquer le lancement des travaux du Grand Paris Express et de la programmation artistique et culturelle qui accompagne ce projet hors normes, la Société du Grand Paris a donné rendez-vous à tous ceux qui le souhaitaient le samedi 4 juin 2016 au pied de la gare de Clamart, pour une journée inaugurale sur le chantier de la future gare Fort d’Issy–Vanves–Clamart.
Parade, performances, spectacles de danse et de cirque, concerts, balades urbaines, marché culinaire, repas de chantier, créations visuelles, grand bal populaire et DJ set ont rythmé cette journée festive et ouverte à tous.

Artistes :

Malachi Farrell, Making of

Pablo Valbuena, Gyrotope

Superflex, Alice

Thierry Boutonnier, Appel d’Air