Nuit Blanche 2018
NUIT BLANCHE
Sous la direction artistique de Gaël Charbau
Commanditaire : Ville de Paris
Où serez-vous ce soir de Nuit Blanche ? Dans le métro, dans le tramway, au milieu d’une jungle de plantes vertes, ou près d’un geyser de boue rouge, dans les bassins de la Cité des Sciences ? Assisterez-vous à un des douze défilés organisés toutes les heures dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville ? Flânerez-vous sur Mon Super Kilomètre, rendu piéton entre l’Hôtel des Invalides et le Grand Palais … ou vous retrouverez-vous égaré dans le théâtre à ciel ouvert de nos existences, qui s’empare de toute l’île Saint-Louis ? Céderez-vous à l’emprise des nouveaux magiciens au Théâtre du Rond-Point ? Nous nous croiserons sûrement dans les jardins Nelson Mandela, dans ceux de la Villette ou au beau milieu du Parc zoologique de Paris, baigné du sommeil des espèces. Continuez tout droit, après avoir longé les berges crépusculaires du lac Daumesnil, vers les secrets du Grand Rocher …
Cette nouvelle édition de Nuit Blanche renouvèle le pari de provoquer la rencontre entre des artistes et des sites emblématiques de la capitale. Nombre de ces monuments n’ont encore jamais été investis par cet évènement hors norme – nombre de ces jeunes artistes ne se sont encore jamais confrontés à ces échelles. Distribuée en quatre parcours, quatre « constellations » autonomes aux environnements très différents, cette 17ème édition met en scène des projets ambitieux, parfois un peu fous, en suivant ces lignes imaginaires de nos histoires partagées. Filez dans ces constellations qui traversent la capitale – depuis le Paris du Moyen Âge jusqu’à la récente réouverture du zoo – comme des grains de beauté sur la peau de la métropole… Des mois de travail ont été nécessaires pour concrétiser ces rêves et pour partager avec le plus grand nombre ce voyage dans l’art d’aujourd’hui : avec tous les artistes et toutes celles et ceux qui ont oeuvré sans compter à la réussite de cette traversée de l’imaginaire contemporain, nous nous souhaitons une belle nuit, infinie.
Gaël Charbau