L’aventure d’Un Été Au Havre a commencé en 2017 à l’occasion de la célébration des 500 ans de la fondation de la ville et du port. Cet anniversaire grandiose sur plusieurs mois, fêté a accueilli plus de deux millions de visiteurs.
« Au-delà d’un « parcours d’art dans la ville », j’ai souhaité que l’art lui-même parcourt la ville et la traverse, à la manière d’un frisson. Qu’il dépasse la frontière entre les espaces privés et publics, qu’il s’étende sur de nouveaux quartiers, qu’il déborde délicatement de la saison estivale. « Métamorphoses », le laboratoire des formes urbaines, où de nombreux intervenants viennent nous livrer leur vision de l’art dans la ville de demain, est déjà un premier rendez-vous au mois de février. Dans le prolongement des nombreuses expériences des précédentes éditions, les prochaines saisons dévoileront tous les champs que les artistes investissent aujourd’hui. Ils nous montreront que l’art dans l’espace public peut nous éclairer sur l’omniprésence des technologies numériques dans notre quotidien, ils feront surgir l’art vidéo là où on ne l’attend pas, ils multiplieront les occasions de rencontrer l’art, depuis la peinture, la sculpture jusqu’à la mode et les arts vivants. »
Gaël Charbau, Directeur artistique depuis 2023
Felice Varini – Eclats en échos
26 avril – 09 nov. 2025
Pour la nouvelle saison Fiesta de lille3000, le Palais des Beaux-Arts de Lille invite Felice Varini, connu pour ses installations aux formes géométriques saisissantes. Créées spécialement par l’artiste au cœur du musée, 3 œuvres monumentales transformeront la perception de plusieurs espaces, dont l’emblématique atrium.
Chacune de ses œuvres prend vie depuis un point de vue précis, où les formes géométriques semblent s’assembler en une composition parfaite. Mais l’expérience ne s’arrête pas là : en vous déplaçant, vous découvrirez une multitude de perspectives et d’interprétations, comme autant de facettes d’un espace transformé.
En parallèle à la Saison Textile qui se déroule en 2025 sous la forme d’expositions temporaires au sein de plusieurs musées, la Ville de Nîmes est à l’initiative d’un parcours d’œuvres textiles contemporaines de l’artiste Nefeli Papadimouli.
Présenté dans trois musées et un centre d’art nîmois du 24 mai au 21 septembre 2025, le parcours est ponctué de six installations de grande ampleur particulièrement représentatives du travail et du parcours de l’artiste. Elles sont exposées de manière à entrer en dialogue avec les lieux où elles sont accueillies et en adéquation avec leurs programmations.
La direction artistique du parcours a été confiée à Anna Labouze & Keimis Henni, qui ont assuré programmation de la première édition de la Contemporaine de Nîmes en 2024.
Evariste Richer explore les représentations humaines pour en prendre la mesure et la démesure. Avec rigueur et poésie, il emprunte aux outils, normes et procédures scientifiques ou épistémologiques, les réinvente et raconte l’ineffable. Prolongeant l’histoire du mètre étalon déposé depuis 1799 dans l’armoire de fer des Archives nationales et de la politique d’unification des mesures sous la Révolution, Les Métamètres proposent ici une variation contemporaine sur l’espace, le temps, la perception et les rapports d’échelles. Chacune de ces trois sculptures déploie en effet, à l’échelle du bâtiment, sa graduation de 0 à 100 en référence au mètre étalon, ainsi qu’un dégradé de marbres polychromes, du plus sombre au plus clair. Entre décors et strates géologiques, Les Métamètres sondent l’histoire du site où ils s’inscrivent, en jouant des distorsions de l’expérience visuelle. Ils en soulignent l’architecture tout en marquant les accès des nouveaux locaux du ministère de la Culture et invitent à une déambulation triangulée au sein du Quadrilatère des archives.
Commande réalisée par le ministère de la Culture au titre du 1% artistique pour le projet Camus au Quadrilatère des archives.
Crossings, une chorégraphie de Noé Soulier avec la participation du Junior Ballet de l’Opéra de Paris, proposée par la Villa Hegra.
Commissariat : Wejdan Reda et Arnaud Morand
« CROSSINGS » , UN DIALOGUE IN SITUENTRE CORPS ET PAYSAGE
Les 13 et 14 décembre 2024, le Junior Ballet de l’Opéra de Paris, composé de 18 jeunes danseurs et danseuses âgés de 18 à 22 ans, s’est produit, pour la première fois, lors de deux représentations au cœur d’AlUla, dans les canyons de cette région exceptionnelle. La création de Noé Soulier intitulée Crossings, d’une durée de 45 minutes, a été spécialement conçue pour s’intégrer harmonieusement à l’environnement, les danseurs évoluant directement sur le sable sans accompagnement sonore.
Les curateurs du premier cycle de préfiguration de la Villa Hegra, Wejdan Reda et Arnaud Morand, déclarent : « Dans le désert majestueux et exigeant d’AlUla, Noé Soulier insuffle à cette nouvelle œuvre un sens unique de l’échelle : les danseurs semblent parfois minuscules face à l’immensité des canyons et des formations rocheuses. Leurs corps s’harmonisent avec le décor, jusqu’à devenir une extension même du paysage. »
En effet, « Crossings » est une œuvre nomade qui explore la relation entre le mouvement des corps et les espaces qu’ils habitent. Elle s’inspire de la spécificité du lieu, marqué par l’histoire millénaire d’AlUla en tant que carrefour de civilisations.
NEUMA, The Forgotten Ceremony
Une installation des artistes Sarah Brahimet d’Ugo Schiavi, proposée par la Villa Hegra.
Commissariat : Wejdan Reda et Arnaud Morand
L’artiste américano-saoudienne Sarah Brahim et l’artiste français Ugo Schiavi restituent leur travail collaboratif intitulé NEUMA, The Forgotten Ceremony. Cette installation marque l’aboutissement de leur participation au programme de résidence de la Villa Hegra. Conçue comme un geste symbolique en hommage aux pratiques rituelles des tribus préislamiques d’AlUla, l’œuvre de Brahim et Schiavi s’appuie sur des recherches approfondies menées en étroite collaboration avec des archéologues et les communautés locales de la région. Puisant son inspiration dans le paysage d’AlUla, son patrimoine local et ses mythologies, cette exposition constitue une invitation à la contemplation – un geste subtil alliant l’héritage millénaire du lieu à la création contemporaine, le profane et le sacré, à travers un ensemble de sculptures, de vidéos et de travaux photographiques.
Les six premières oeuvres pérennes du métro Grand Paris Express produites par l’agence Eva Albarran ont été inaugurées en juin 2024 pour la mise en service du prolongement sud de la ligne 14, entre Maison Blanche et Aéroport d’Orly. Conçues par les artistes en tandem avec les architectes des gares, elles sont étroitement liées à leur architecture et marquent la première étape d’une grande collection d’art à l’échelle du réseau.
Artistes : Ned Kahn pour Maison Blanche, Eva Jospin pour Hôpital Bicêtre, Nonotak pour L’Haÿ-les-Roses, Steiner & Lenzlinger pour Chevilly-Larue, Lyès Hammadouche pour Thiais – Orly, et Vhils pour Aéroport d’Orly.
Maîtrise d’ouvrage : Société des Grands Projets
Direction artistique : José-Manuel Goncalves
Coordination artistique : Le Centquatre-Paris
Conception et production : Agence Eva Albarran
Mandataire : Manifesto
Paris – Toujours à la croisée de l’art et de l’innovation, Christie’s accueille Felice Varini, artiste pionnier de la géométrie et de la couleur, pour une installation inédite. Créée spécifiquement pour les espaces de Christie’s à l’occasion des prestigieuses ventes d’art du XXe et XXIe siècle, cette œuvre monumentale, intitulée Disques évidés excentriques, sera dévoilé à partir d’aujourd’hui.
Conçue pour interagir pleinement avec l’architecture du bâtiment, cette nouvelle peinture spatiale se déploie sur plusieurs étages à l’intérieur du bâtiment. Composée de deux spirales entrelacées de jaune et de rouge, l’œuvre semble se dissoudre et se recomposer simultanément sous le regard du spectateur. Ces Disques évidés excentriques instaurent alors un dialogue fascinant entre plein et vide, matérialité de l’œuvre et espace environnant, fini et infini.
En virtuose de l’espace, Felice Varini bouleverse la perception traditionnelle de la forme et du volume. À partir d’un point de vue précis, ses lignes géométriques se connectent et forment une image cohérente en deux dimensions. Mais à mesure que le visiteur se déplace, l’œuvre se transforme, offrant une multitude de points de vue et d’interprétations possibles. La prise de conscience accrue de l’espace qui en découle, invite chacun à explorer la relation entre soi, l’œuvre et l’environnement.
Parallèlement à l’œuvre d’art dans le bâtiment, Felice Varini s’empare également de l’élégante façade de la Maison Christie’s. Sur les fenêtres du bâtiment, d’audacieux motifs graphiques se déploient, telle une invitation visuelle à franchir les portes et à découvrir l’univers de l’artiste à l’intérieur du bâtiment.