Au Havre, la saison estivale est le moment d’un rendez-vous ambitieux avec l’art, le patrimoine et la culture, revitalisé chaque année par de nouvelles œuvres d’art contemporain qu’Un Été Au Havre livre à l’espace public de fin juin à mi-septembre.
L’aventure d’Un Été Au Havre a commencé en 2017 à l’occasion de la célébration des 500 ans de la fondation de la ville et du port
Initiée par Jean Blaise, la manifestation est aujourd’hui dirigée artistiquement par Gaël Charbau. Rendez-vous cette année du 22 juin au 22 septembre 2024 !
La Triennale de Nîmes 2024, connue sous le nom de « Contemporaine » et dirigée par Anna Labouze et Keimis Henni, s’inscrit comme un nouvel événement majeur d’art contemporain. Sous le thème « Une nouvelle jeunesse », cette première édition explore les dynamiques de la jeunesse contemporaine et ses liens avec le passé à travers les notions d’héritage et de transmission.
La programmation comprend une grande exposition pluridisciplinaire « La Fleur et la Force », avec 12 binômes d’artistes dans différents lieux. Ensuite, six temps forts dédiés aux arts vivants et performatifs. Parallèlement, trois maisons d’artistes serviront de lieux de rencontre pour les artistes, favorisant ainsi les échanges créatifs et le dialogue avec le public. Enfin, une programmation associée, conçue en collaboration avec une quinzaine d’acteurs culturels nîmois, proposera des événements variés et des rencontres artistiques.
Chaque projet présenté dans le cadre de la Triennale intègre une dimension participative, invitant les habitants de Nîmes à s’impliquer dans sa création et à devenir partie intégrante de cette expérience artistique collective.
Carte blanche confiée à Christian Marclay, en écho à l’exposition lui étant dédiée, lors d’un concert conçu à partir de ses oeuvres visuelles et musicales.
Pour cette septième édition d’Un Été au Havre, Gaël Charbau prend la succession de Jean Blaise à la tête de la direction artistique. Il propose une quinzaine d’œuvres, d’artistes venus d’horizons différent. Visibles dans les espaces publics ou parfois plus immatérielles, ces œuvres mettent en perspective la ville du Havre et ses métamorphoses.
Cette édition inaugure la direction artistique de Gaël Charbau pour quatre saisons, jusqu’en 2026 : « Au-delà d’un « parcours d’art dans la ville », j’ai souhaité que l’art lui-même parcourt la ville et la traverse, à la manière d’un frisson. Qu’il dépasse la frontière entre les espaces privés et publics, qu’il s’étende sur de nouveaux quartiers, qu’il déborde délicatement de la saison estivale ».
Les Extatiques reviennent pour une sixième édition, placée sous le signe des Quatre éléments. Sous la direction artistique de Fabrice Bousteau, huit artistes et treize œuvres se déploient entre l’esplanade de Paris La Défense et la Seine Musicale.
L’exposition offre aux publics une narration et un regard renouvelé sur les espaces urbains. Les artistes invités cette année créent des œuvres inédites conçues spécialement pour l’occasion ou présentent des œuvres existantes qui trouvent ici une nouvelle dimension dans des décors urbains grandioses.
Pour la première fois depuis ses débuts, la Nuit Blanche s’est tenue cette année le 3 juin. Pour cette édition estivale, la directrice artistique Kitty Hartl prend à nouveau les rênes de l’évènement, et imagine une programmation mettant à l’honneur la Seine et ses canaux.
Au travers d’un parcours longeant les quais, le public est invité à découvrir une série d’installations, gonflable ou lumineuse, et à venir prendre part à des moments festifs et sportifs.
Inspirée par le film Fitzcarraldo de Werner Herzog, Kitty Hartl souhaite créer, le temps d’une nuit, un monde parallèle autour du fleuve où le visiteur évolue dans un paysage changé pour y croiser une autre nature et des créatures étranges, joyeuses ou graves.
Doha Mountains d’Ugo Rondinone se situent à l’intersection des formations géologiques et des compositions abstraites ; elles sont constituées de rochers empilés verticalement et peints en différentes couleurs Day-Glo. Inspirées par les Hoodoos (flèches ou pyramides de rochers) naturels et l’art de l’équilibre méditatif sur les rochers – qui existe dans toutes les cultures depuis des milliers d’années – leur modularité simplifiée et leurs couleurs évoquent également l’essence formelle de l’art minimaliste.
Une dualité est présente au centre de la pratique de l’artiste : celle du naturel et de l’artificiel, de l’éternel et du temporel. Dans chaque itération, les sculptures semblent être en équilibre entre la monumentalité et l’effondrement – semblant défier la gravité dans leurs formations vacillantes, tout en dépendant d’elle, s’appuyant comme des piliers instables sur le paysage.
Commande : Qatar Museum
AZZEDINE ALAÏA, ARTHUR ELGORT. EN LIBERTÉ.
Exposition du 23 janvier au 20 août 2023
Sous le commissariat et la direction de Carla Sozzani et Olivier Saillard
L’exposition fait dialoguer une trentaine de photographies d’Arthur Elgort avec les modèles originaux d’Azzedine Alaïa.
FORMES ET PATRONS D’AZZEDINE ALAÏA PAR THOMAS DEMAND
Exposition du 27 février au 20 août 2023
La Fondation Azzedine Alaïa expose dans la galerie attenante au Studio d’Azzedine Alaïa une série de photographies de Thomas Demand tirée d’un travail réalisé en 2018 et 2019 sur les patrons préparatoires d’Azzedine Alaïa.
Felice Varini
“Douze disques dans l’ellipse” Bruxity, Bruxelles 2022
Bruxity, Centre administratif de la Ville de Bruxelles
4 rue des Halles, 1000 Bruxelles
Collection : Musées de la Ville de Bruxelles
Photo : Clerin/Morin